De l’exploitation des carrières de granit au réseau concentrationnaire: le camp de concentration de Flossenbürg

Jörg Skriebeleit

Abstract


À la suite de l’installation des usines Deutsche Erd- und Steinwerke (DESt) appartenant aux SS, les premiers détenus arrivèrent en mai 1938 au camp de concentration de Flossenbürg. Cette main d’œuvre, d’abord exploitée dans les carrières de granit locales, fut ensuite affectée à la construction d’avions dans les usines Messerschmitt. Outre le camp principal, 92 annexes furent créées en Bavière, en Bohême et en Saxe afin d’exploiter le travail forcé des détenus au profit d’autres entreprises. Si la phase initiale vit principalement l’internement de « triangles verts », prisonniers en détention préventive, la composition de la communauté carcérale évolua rapidement sous l’effet de l’arrivée de prisonniers politiques allemands et autrichiens, puis de détenus venant des pays occupés d’Europe orientale. L’article met notamment l’accent sur les prisonniers français et belges, incarcérés pour la plupart pour des faits de résistance réels ou parfois simplement supposés.

Mots-clés : Camp de concentration – Travail forcé – Groupes de détenus dans les camps de concentration – Économie de guerre – Prisonniers français et belges 


Schlagworte


Konzentrationslager; Zwangsarbeit; KZ-Häftlingsgruppen; Kriegswirtschaft; französische und belgische Gefangene





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